Au cours des mois de mars et avril 2006, la situation sur le « front » des catastrophes n’a pas été marquée par des faits exceptionnels ni dans le domaine des événements naturels, ni dans celui des accidents technologiques.
Certes, les fortes pluviosités enregistrées dans de nombreuses régions ainsi que des tornades ont entraîné des inondations mais, si les dégâts sont globalement importants, le nombre de victimes reste très modéré : meilleure information des populations et meilleur comportement face au risque »inondation » ou simple hasard ?
Depuis quelques années en effet, le risque inondation est important et répétitif, cela a-t-il a entraîné une meilleure prise de conscience autant des autorités responsables de la sécurité que des populations, donc et une préparation plus adaptée, une protection plus grande ? On pourrait l’espérer.
Aujourd’hui, l’épisode de l’épidémie de chikungunya confirme que même les infections considérées jusqu’à présent comme anecdotiques peuvent se révéler rapidement très dévastatrices, demain ce sera peut être le virus du Nil ou la dengue ou l’encéphalite équine vénézuélienne.