Il y a presque un an, les derniers jours de 2004 étaient marqués par la catastrophe du tsunami de Sumatra qui entraînait plus de 280.000 morts.
L’année 2005 touche à sa fin ou presque, on peut penser, voire espérer, qu’aucune calamité ne viendra ternir cette de fin d’année, on peut penser aussi, voire redouter, que quelques catastrophes ne viennent frapper des populations ici ou là.
L’ambiguïté ou le paradoxe, tient au fait d’une part de l’existence de populations dans la plupart des cas insouciantes ou inconscientes des risques et d’autre part du constat de signaux de plus en plus forts sur l’imminence de dangers : qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes et intenses, d’accidents technologiques certes encore mineurs,- catastrophes larvées qui caractérisent bien la fragilité des systèmes de sécurité,- qu’il s’agisse d’accidents sociétaux pour l’instant limités aux violences terroristes avec des modes d’agression encore très conventionnels, sans oublier les nombreux risques et menaces biologiques liés à l’alimentation, à la pollution atmosphérique et hydrique pour l’instant encore essentiellement d’origine accidentelle.